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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 00:00

à l'envers-copie-1Pour les fascistes, une manière de neutraliser la lutte antiraciste, est de se la réapproprier en confondant les genres et les rôles.  Un confusionnisme bien usé par certains antisémites,   comme Alain Soral ou Dieudonné quiprétendent ainsi au titre d’anti-nazi. Usé aussi par l’extrême droite « identitaire » dont une des motivations serait de lutter contre « le racisme anti-blanc. »

 

A l’horizon de cette année 2011, concrétisation de l’offensive culturelle fasciste oblige, le procédé n’est plus l’apanage des groupuscules. Un avocat a ainsi été mis en examen sous le chef d’incitation à la haine raciale pour avoir déclaré que son client, d’origine immigrée était condamné d’avance dans la mesure ou le jury d’Assises ne comportait aucune personne issue de l’immigration.

 

 

En juin de l’année dernière, le MRAP 66, antenne locale d’une organisation reconnue d’utilité publique a pour la première fois proposé à des personnes victimes d’une agression de les défendre au nom de la lutte contre le racisme « anti-blanc ».

 

 Une syndicaliste martiniquaise fait actuellement l’objet de poursuites pour « incitation à la haine raciale » pour la reprise d’un slogan partagé par les acteurs du mouvement de classe, survenu aux Antilles en 2009, et visant les beke, non pas pour leur « race », mais pour leur position sociale 

  

Il y a encore quelques années, pas mal de politiques étaient déjà d’accord pour lier « délinquance » et « étrangers », mais rechignaient à le faire sans périphrases. Puis, la droite réactionnaire a renchéri sur l’extrême droite, avant d’être suivie par une bonne partie de la gauche social-démocrate.

Mais depuis quelques temps, si ce sont toujours les mêmes faits divers qui sont mis en exergue pour ne pas parler de l’insécurité sociale, les immigrés et leurs descendants ne sont plus accusés seulement d’être des barbares sans humanité, ni capacité de réflexion. De plus en plus souvent, l’accusation de « racisme anti Blancs » revient comme motivation principale de ceux qui seraient les « voleurs de I Phone », les « violeurs », les « agresseurs sans cause », etc, etc…

De quels « blancs » parle-t-on se demandera toute personne qui ne voit pas le monde et le marché de son quartier avec les yeux de Manuel Valls,  pour qui un arabe à la peau plus claire que la sienne n’est pas de ces « Blancs » qui , parait-il, font cruellement défaut à la jolie bourgade d’Evry ?

 

La réponse est bien sûr évidente pour qui se rappelle l’origine de la notion de « racisme anti-blanc », inventée par l’extrême droite dans les années 90. Les « Blancs » ce sont les franco-français  avec une carte d’électeur, que le Front National espère bien conquérir en leur faisant peur avec le "péril immigré".

Ce qui est présumé et dénoncé, c’est bien cela, un racisme « anti Français ». Mais l’extrême droite a très bien vu depuis le début le problème de cette dénomination, à la fois trop vague et trop précise.

 

Trop vague, parce  que parmi les accusés de ce prétendu « racisme », il y a une majorité de Français au sens strict et matériel du terme, des gens avec la nationalité tout simplement.  Accuser une partie de ces « Français » de « racisme anti-Français » fait immédiatement ressortir la réalité : c’est celui qui accuse l’autre de racisme qui l’est, puisqu’il rejette sur des critères ethniques ou culturels une partie de la population.

 

Trop précis, aussi, parce que le sentiment « anti Français » est quelque chose d’assez communément partagé en France, pour diverses raisons.

 

Le 6 mai 2007, par exemple, il s’est trouvé un paquet de gens devant leur télé, pour haïr férocement et provisoirement ce « peuple français » qui avait voté pour un candidat ouvertement xénophobe et anti pauvres.

 

Inversement, par exemple sur le site « fdesouche », dans les cibles principales des commentateurs enfiévrés de haine et de ressentiment, on trouve juste derrière les Algériens, les Français, ces « veaux », ces « dhimmis », ces « naifs « , ces «  masochistes », opposés aux membres d’autres peuplades plus nobles et plus farouches, plus conscientes d’être « Blanches » justement : les Serbes ou les Allemands à une certaine époque malheureusement révolue. Des « français » parfois même considérés sur le premier site d'extrême droite comme inférieurs à l’ennemi juré, le « Youpin » et le « Bougnoule » , soudé aux siens et prêt à la guerre de civilisation.

 

Et puis « Blanc », c’est abstrait, c’est a-historique, c’est pratique.

 

Même si désormais il est de bon ton de reprocher à quiconque évoque le passé colonial de la France ou sa responsabilité dans la destruction des Juifs d’Europe d’avoir la mémoire trop longue, si l’on exige des minorités opprimées  de faire du passé table rase sans garantie aucune sur l’avenir, il n’est pas difficile de comprendre en quoi le sentiment anti-français , même mal dirigé,  n’est pas du tout un racisme, mais au pire une réaction inappropriée au racisme et à l’antisémitisme.

C’est en ce sens qu’il ne peut y avoir aucun signe d’égalité tracé entre les communautarismes minoritaires, même lorsqu’ils évoluent vers le fascisme, et l’oppression majoritaire fondée sur des critères racialistes.

La notion piège de « racisme anti Blanc » est une notion qui abolit l’Histoire tout autant que les mensonges négationnistes : elle entend inverser le cours du temps et le déroulement des évènements.

 

Dans la logique démente des négationnistes, l’extermination des Juifs d’Europe est un mensonge inventé par le nationalisme juif, lequel aurait existé indépendamment de l’oppression millénaire d’une minorité culturelle et religieuse.

 

De la même manière, imposer le concept de « racisme anti-blanc » évacue immédiatement ce qu’est le racisme concrètement : ses victimes  désarmées devant un Etat, ses lois discriminatoires, sa police, sa justice et son potentiel de domination culturelle.

 

Il évacue pour le présent le fait que celui qui, éventuellement, se ferait traiter de « sale blanc », à l’occasion, ne peut pour autant se comparer à celui qui est un sale Noir de sa naissance à sa mort, de l’école au commissariat en passant par le boulot.

Il évacue pour le passé la cause des guerres d'indépendance nationale menées par les minorités opprimées, qui, effectivement ne furent pas toujours parfaites, et toujours sanglantes. Les colons deviennent des victimes d’une haine sans cause objective, motivée uniquement par la volonté de domination, comme le projet sioniste dans toutes ses composantes, même socialistes et progressistes, est qualifié de « raciste » par les antisémites.

Mais le concept de « racisme anti-blanc » neutralise aussi et surtout la réflexion .Très vite,  sous ce vocable, l’imaginaire collectif qui va se créer va englober des phénomènes qui n’ont pas grand-chose à voir. 

 

D’un côté les conséquences de la guerre entre les pauvres entretenue par le système capitaliste, qui ne tient pas seulement par le pouvoir de la bourgeoisie sur le prolétariat, mais aussi sur la délégation de l’oppression : le pouvoir laissé à une partie des prolétaires d’opprimer d’autres prolétaires.

 

La vie des petits « franco-français » pauvres est effectivement parfois un retournement temporaire des rapports de pouvoir principaux : l’existence du patriarcat ne se réduit pas à la soumission des femmes, elle est également matérialisée par le phénomène viriliste, et l’oppression des hommes qui ne peuvent, temporairement, être les plus forts. Dans ce contexte, là ou plusieurs hommes s’identifient comme des semblables, la chasse à « l’autre » est une activité quasi constituante. Et l’espace d’une soirée, d’un échange de regards dans les transports en commun, « l’autre » peut effectivement être le « franco-français », exactement comme il peut-être celui d’un autre quartier.

 

Mais ces phénomènes restent une oppression temporaire, pour le franco-français pauvre  : son principal souci au quotidien reste bien l’oppression de classe, et le principal obstacle à sa prise de conscience, justement le préjugé raciste, ou plutôt, une tolérance relative dictée par le racisme.

 

Les sales regards, la moquerie et les coups sont le lot quotidien de tous les jeunes hommes qui ne correspondent pas au modèle viriliste. Mais si le bizutage est le plus souvent accepté comme un rite de passage, que le petit garçon qui se plaint d’être la tête de turc de ses camarades déclenchera le plus souvent l’inquiétude de ses parents «  s’il ne réagit pas », les mêmes comportements émanant d’hommes ou de garçons des minorités sera perçu comme inacceptable envers le petit « franco français. »

 

Les phénomènes englobés sous le terme « racisme anti Blanc » n’ont donc absolument rien de nouveau.

Ce qui ressort, c’est le jeu pervers instauré entre la bourgeoisie culturellement dominante, sa composante fasciste et la bourgeoisie en devenir issue des minorités : la tentative croisée de créer un sujet « Blanc ».

 

De l’autre côté, les bourgeoisies « indigènes » puisqu’elles se dénomment elle-même ainsi ont tout intérêt à valider elle aussi cette essentialisation : le concept de « Blanc » ou de « souchien » leur va fort bien : elles n’ont naturellement pas l’intention de se lancer dans le « racisme à l’envers », mais par contre, figer l’identité de leur public issu des minorités pour le canaliser fait partie de leurs objectifs.

 

Le « Blanc » du discours indigène en effet est « le raciste », mais pas seulement : dans la majeure partie des cas, sa caractéristique majeure est l’universalisme progressiste, ou révolutionnaire. Le « Blanc » qui est visé, ce n’est pas l’identitaire de gauche qui essentialise ses « concitoyens », mais souvent toute personne qui critique le sexisme, ou le communautarisme ou la religion en elle-même, au nom de valeurs non identitaires.

 

Ceci permet en premier lieu de neutraliser les discours minoritaires de classe : ceux qui n’épargnent pas la bourgeoisie réactionnaire issue des minorités, et refusent de se ranger derrière sa bannière, sous prétexte de lutte contre l’oppression raciste. Ceux là sont les traîtres contaminés par la pensée « blanche ». La droite du FLN les appelait « les buveurs d’anisette », leurs héritiers directs Indigènes de la République leur reprochent de « s’intégrer par le jambon ».

Racistes et bourgeoisie minoritaire ont donc un intérêt mutuel à ce qu’émerge une identité « blanche », comme refuge pour les uns, comme fantasme pour les autres.

 

Seulement, les faits sont tenaces : en France aujourd’hui, il n’est pas de faits qui soient explicables correctement avec la thèse du racisme « anti Blancs ». Et le salmigondis de faits divers le plus souvent relatés par la presse dominante, et de questions abstraites formulées en guise de démonstration par ceux qui prétendent qu’il existe n’a rien de convaincant.

Le plus souvent, une fois les faits disséqués, l’interlocuteur, d’extrême droite ou pas, en reviendra toujours à la bonne vieille question : et pourquoi ça ne pourrait pas exister , dans l’absolu ?

Dans l’absolu, oui : l’esclavage aurait pu être le fait d’hommes Noirs sur des hommes Blancs.

Mais dans le réel, les notions qui pourraient être vraies dans l’absolu sont des créations fascistes irrationnelles propres à empoisonner les débats et à remplir un seul objectif, celui de leurs créateurs : renforcer l’oppression sur les minorités réellement opprimées et entraver l’unification des prolétaires dans leur combat contre la bourgeoisie

 

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commentaires

O
Autre mensonge au sujet de l'origine du terme racisme anti-blancs : il etait utilisé bien avant les années 1990 par des personnes de différentes origines ethniques n'ayant aucun lien de quelque nature que ce soit avec l'extrême droite y compris au sein du MRAP. Cet article est un ramassis de mensonges révisionnistes. Tout est à déconstruire dans cet article inspiré des theses racistes du PIR.
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O
Les faits sont tenaces : de tres nombreux crimes et agressions racistes anti-blancs ont lieu en France comme aux USA : cela va de la simple agression au meurtre , au viol ou aux actes de torture. Au Zimbabwe des centaines de Blancs femmes et enfants compris ont été massacrés sous le régime de Robert Mugabe. Il y a eu un pogrom anti-blancs avec pillages et viols en Cote d'ivoire en 2004 etc...En outre la traite des Blancs a existe ce qui montre bien le caractère révisionniste et raciste voire criminel de cet article digne du site d'extrême droite des indigènes de la République.
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S
Chers citoyens utilisateurs d’internet, Vous pouvez être confronté à des organisations, des sociétés ou des individus malveillants vous proposant par courrier, téléphone, ou tout autre moyen de communication des services adaptés, des prêts à taux zéro, des héritages mirobolants . Ils vous demanderont de l’argent ou vous adresseront par la suite des factures correspondant à des prestations inexistantes. Il vous est évidemment loisible de saisir la brigade la plus proche de vous afin de porter plainte contre X. Par ailleurs, que vous soyez une entreprise ou un particulier, si vous pensez être victime d’une escroquerie, vous pouvez contacter LA BRIGADE SIGNAL ARNAQUE Composée de policiers et de gendarmes. Cette unité est chargée d’informer, de conseiller et d’orienter les personnes victimes d’une escroquerie. Le service est ouvert 24H / 24H du lundi au dimanche. <br /> CONSEILS PRATIQUES : <br /> – Ne jamais communiquer le numéro de carte bancaire pour le paiement de votre impôt ou le remboursement d’un crédit d’impôt, ni pour compléter vos coordonnées personnelles. <br /> – Ne jamais envoyer de l’argent à un inconnu. <br /> – signaler tout contenu ou comportement illicite que vous auriez rencontré dans votre utilisation d’internet en général. <br /> Adresses mails : brigade.signal.arnaque.interpol@gmail.com / <br /> brigade.signal.arnaque.interpol@outlook.fr
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M
Je suis victime d’une arnaque de rencontre et une personne ayant venu a mon aide suivez mon témoignage<br /> <br /> Emails : int.cellulegouv@gmail.com<br /> <br /> je me prénomme Denise j’ai été victime d’arnaque de rencontre en Afrique au prix de 30000€<br /> c’était un homme au nom de Olivier Goulier que j’ai rencontrer sur internet sur Darling.fr. Nous avons sympathiser via skype, via whatsapp puis quelques temps après il m’a dit qu’il se rendait en afrique pour le travail car il travaillait dans l’immobilier, on a toujours garder contact au point où je suis tombé amoureuse de ce dernier et lui aussi, après deux semaines passées dans ce pays en Afrique il ma demandé de lui donner la somme de 5000€ car sa voiture de location était une voiture volé et on l’avait appréhendé avec de l’or il avait besoin de cette somme que je lui ai versé, la semaine d’après il venait de se faire agresser il lui fallait encore de l’argent et encore jusqu’à se que je sois totalement ruinée et je me suis rendu conte que c’était de l’arnaque puisse qu’il n’arrivait jamais en France car a chaque fois il rejetait le voyage. j’étais abattu, déboussolée, je n’avais plus goût à la vie car tout mes proches m’en voulaient. Dès lors j’ai fait la connaissance d’un inspecteur qui est un agent de la police Interpol, grâce a une amie, et il m’a beaucoup aider a mettre la main sur ses individus mal intentionné et j’ai eu confiance en moi même puis j’ai été remboursé de toutes mes pertes avec un dédommagement parce qu’il a usé de son pouvoir en étant en collaboration avec d’autres pays.Alors si vous avez été arnaqué sur la toile d’une : grosse somme d’argent, d’achats non conformes à la photo, de virement bancaire, de chantage sur le net, de faux maraboutage et faux compte PayPal, de fausses histoire d’amour pour soutirer de l’argent, de vente de voiture, de gay et lesbienne et de faux tirage a la loterie etc….., si vous le contacté, il trouvera facilement vos escroc et une fois qu’ils seront arrêtés, vous serez rembourser de tous vos frais suivi des frais de dédommagement ou n’importe quelle organisation contribuant à l’insécurité sur votre territoire via Internet quelques soit veuillez contacter l’inspecteur monsieur Charles Rousseau sur son adresse mail suivant ils pourront vous aidez alors je vous donne leur adresse afin que justice vous soit rendu. je vous rassure qu’ils ont été vraiment intelligent et aussi efficace .<br /> <br /> Emails : int.cellulegouv@gmail.com<br /> <br /> Cordialement a vous Mme Denise Dotte
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S
La cybercriminalité est un fléau dangereux qui a plusieurs facettes, dont l’escroquerie qui sera suivi de nouveaux modes d’escroqueries sur internet. Malgré les nouvelles technologies, plusieurs internautes subissent des escroqueries. En effet, les escrocs utilisant ces nouveaux modes d’escroqueries sur internet peuvent se trouver partout dans le monde. De même pour la victime de ces nouveaux modes d’escroqueries sur internet. Ce fléau doit donc être combattu efficacement. En effet l’utilisation quasi universelle d’Internet par les utilisateurs du monde entier a poussé certains internautes peu scrupuleux à profiter de la crédulité et du manque de connaissance des autres utilisateurs. Dans cette hypothèse l’escroquerie va consister à obtenir, sans le consentement des personnes victimes, un service ou des fonds par le biais d’internet. Toutefois, aujourd’hui le combat mené contre les nouveaux modes d’escroqueries sur internet semble être convenablement mené grâce à la fusion d’Interpol, de la Police et la Gendarmerie de tous les pays du monde ayant opté pour la convention officielle de poursuite et l'arrestation immédiate de tout individu impliqué dans l’escroquerie, fraude ou n’importe quelle organisation contribuant à l'insécurité d’un pays membre. Si vous êtes toutefois victime d'une escroquerie sur Internet, il vous faudra déposez plainte à la gendarmerie la plus proche ou à l’une de ces adresses mails citées ci-dessous. Il vous faudra également vous munir de tous les renseignements utiles tels que les références des transferts d'argent effectués, les références des personnes contactées. Tous ces renseignements que vous pourrez apporter seront utiles dans la mesure où ils peuvent aider à l'identification de l'escroc.<br /> <br /> Adresses mails : Service_signalement_lutte_contre_cybercriminalite@outlook.fr / service.signalement.fraude@gmail.com
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