A force de construire des mensonges, on finit par y croire.
Ainsi en est il du « français de souche », mythe de l’identitaire moyen : il y aurait , hors des métropoles métisses, envahies par la racaille fertile et sans racines , une France profonde, et ses habitants non pollués par le cosmopolitisme destructeur.
Une terre de villages et de clochers, ou les traditions seraient restées intactes, surtout les plus débiles et les plus réactionnaires.
Une terre de braves semeurs de blé et de courageux éleveurs de cochons trop occupés à faire le boudin, le soir à la lueur de l’âtre, pour aller voir sur internet ce que les fascistes peuvent bien y tramer.
Ce paradis mythique, quelques identitaires ont décidé de le rejoindre, et de s’en aller fonder une communauté gauloise au fin fond de nos campagnes, une sorte de Tarnac, mais version Vichy , en quelque sorte.
Au fond des bois, au creux des collines, ou déjà leurs aïeux traquaient le sanglier d’un œil torve, certes, ils ne s’attendaient pas à trouver d’antifascistes.
D’ailleurs ils l’auraient grillé tout de suite, l’antifasciste a au choix, ou tout ensemble, le nez crochu, les cheveux crépus, ou des docs à lacets rouges.
Ayant de leur côté retiré les lacets blancs de leurs chaussures et fait risette à leurs voisins, les Identitaires en campagne comptaient installer leur camp retranché de sauvetage de la « civilisation blanche » en toute tranquillité, et n’en parler au « français de souche » qu’ après, parce qu’on ne sait jamais …
Mais, les antifascistes sont partout chez eux, et les fascistes ne seront jamais bienvenus nulle part.
C’est pour ça que : http://ladesouchiere-degage.over-blog.com/